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Faits Marquants

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Laurier « Défi scientifique » attribué à Sylvain Raffaele

Sylvain Raffaele, directeur de recherche au LIPME, a été récompensé du Laurier Inrae du défi scientifique, pour ses 10 ans de recherches sur les mécanismes à l’œuvre dans l’immunité des plantes.  Son fil rouge est de comprendre ce qui permet, côté plante, de résister à la maladie ou de supporter une charge infectieuse, et, côté champignon pathogène, de causer la maladie et de s’adapter aux défenses des plantes. Avec son équipe, il se focalise sur des maladies causées par des champignons à l’origine de maladies importantes et assez prévalentes au niveau mondial, tels que Sclerotinia sclerotiorum, l’agent de la pourriture blanche, champignon généraliste, c’est-à-dire capable d’infecter beaucoup d’espèces végétales différentes. 

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Prix Jaffé/Fondation de l’Institut de France décerné à Dominique ROBY

Directrice de recherche CNRS au Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement (CNRS, INRAE) (Retraitée depuis avril 2023).

Dominique Roby s’intéresse à l’immunité végétale, notamment les étapes précoces de perception de l’agent pathogène et de signalisation conduisant à l’activation des défenses de l’hôte. Elle a notamment mis en lumière les processus moléculaires complexes gouvernant l’immunité quantitative. La santé des plantes étant un enjeu fort, elle a coordonné nombre de contrats nationaux et internationaux, et exercé un rôle majeur dans le développement de cette communauté > Cérémonie le 21/11/2023 en Direct

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Le langage silencieux des plantes

Auteurs Sylvain Raffaele et Yvan Kraepiel

« Le Chêne un jour dit au Roseau : “Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; un roitelet pour vous est un pesant fardeau.” » Quand Jean de La Fontaine accorde la parole aux deux plantes dans sa fable, il ne s’imagine sans doute pas que, dans un autre langage, la conversation pourrait réellement avoir lieu. À l’affût du moindre changement dans leur environnement, les végétaux échangent pourtant d’innombrables signaux avec le monde qui les entoure. Les fleurs colorées au nectar sucré sont un message à destination des pollinisateurs qui nous est familier, mais beaucoup d’autres sont inaccessibles à nos sens.

Comment se nourrir, se reproduire, se défendre et affronter un environnement changeant quand on vit parfois plusieurs siècles, bien ancré au sol, immobile, exposé aux quatre vents et aux appétits de voisins parfois encombrants ? Découvrez comment, lentement et en toute discrétion, les plantes trient les microbes amis et ennemis, font du commerce avec les champignons, appellent au secours et organisent leur journée… en communiquant avec leur environnement. Cet ouvrage vous invite ainsi à vous connecter aux réseaux d’information et de communication du monde végétal.

Interview de Matthias Benoit

Chargé de Recherche Inrae, Equipe ENOD

BD " Plantes et Microbes sur écoute" 

Le LIPME s’est installé dans la région toulousaine en 1981. C’est un laboratoire de recherche multidisciplinaire qui utilise des technologies de pointe pour étudier comment les plantes s'adaptent à leur environnement biotique et abiotique. Ses objets de recherche vont des organismes modèles aux environnements agricoles et naturels réels, étudiés à l’échelle de l’individu jusqu’aux communautés. Pour retracer des faits scientifiques marquants de son histoire, la parole est donnée aux organismes étudiés, plantes et microbes, qui dialoguent, s’interpellent ou se bagarrent et nous racontent leur vie commune.

Contacts : 

Dominique Tremousaygue et Isabelle Mila

Version en ligne 

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Développement durable

Le Projet TERO proposé en réponse à l’AAP pépinière RSE INRAE a été évalué favorablement : « Projet solide, innovant, participatif et très pertinent, dont le caractère pilote est avéré ». Ce projet (20 k€) impliquant le LIPME, AGIR, UE APC, la FR-AIB et le LRSV vise à créer une filière de gestion des déchets de culture sur le centre. Et oui, ce sont près de 35 tonnes de terreau/jiffy qui partent à l’incinération tous les ans, rien que pour le LIPME, sans parler des dizaines de milliers de pots.

Contacts :

Mathieu Hanemian et Carine Chauveau

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Portrait : Guilhem Reyt, nouveau chercheur CNRS dans l'équipe SMS

Bonjour, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Guilhem Reyt, j’ai 34 ans et je suis arrivé au LIPME en novembre sur un poste de chercheur CNRS. J’ai fait l’essentiel de mes études à Montpellier, IUT, licence, Master, thèse et ATER.

J’ai réalisé ma thèse au laboratoire B&PMP (Biochimie et Physiologie Moléculaire des Plantes), unité Mixte de Recherche (CNRS/INRAE/SupAgro/Université Montpellier) dont les travaux visent à élucider les mécanismes fondamentaux régissant la nutrition hydro-minérale des plantes et leurs réponses aux contraintes abiotiques de l’environnement, notamment celles liées au changement climatique. Au cours de ma thèse, J’ai travaillé sous la direction de Frédéric Gaymard et Jean-François Briat sur la nutrition en fer chez arabidopsis. J’ai montré comment les racines adaptent leur développement en réponse au fer.                        

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L'immunité des plantes

pour des cultures résistantes aux maladies

Christian Lannou (coordination éditoriale), Dominique Roby (coordination éditoriale), Virginie Ravigné (coordination éditoriale), Mourad Hannachi (coordination éditoriale), Benoît Moury (coordination éditoriale), Editions Quae

Cet ouvrage a obtenu le 34ème Prix Roberval, catégorie enseignement supérieur.

avec la participation des chercheurs Laurent  Deslandes, Dominique Trémousaygue et Richard Berthomé (Equipe REACH), Sylvain Raffaelle et Adelin Barbacci (Equipe QIP) et Stéphane Génin (Equipe RAP).                

Polygale à feuille de myrte infectée par Xylella fastidiosa (sous-espèce multiplex). Les symptômes visibles sont le jaunissement et dessèchement des feuilles. Xylella fastidiosa peut entrainer la mort de la plante.

©Marie-Agnès Jacques, INRAE

La croissance lente de la bactérie Xylella fastidiosa : 

accident métabolique ou stratégie épidémique ?

Xylella fastidiosa est une bactérie à l’origine de nombreuses maladies affectant des plantes. Elle préoccupe l’agriculture européenne depuis son émergence en Italie, où elle provoque la mort de nombreux oliviers. Mieux comprendre le fonctionnement de cette bactérie aide à lutter contre elle. Une collaboration entre le Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement d’INRAE Occitanie-Toulouse et l’Institut de Recherche en Horticulture et Semences d’INRAE Pays de la Loire a étudié son réseau métabolique en utilisant des outils de la biologie des systèmes et de modélisation. Ces travaux sont parus dans la revue mSystems de l’American Society for Microbiology Journals.

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La coopération au sein du réseau fongique permet au Sclerotinia de diversifier ses victimes

La pourriture blanche Sclerotinia sclerotiorum déclenche des maladies sur des centaines d’espèces végétales. Au cours de l’infection, des cellules du réseau de filaments mycéliens produisent des toxines pour démanteler les cellules végétales, alors que leurs voisines constituent des réserves avec les nutriments ainsi libérés. Cette découverte illustre comment la coopération peut générer des caractères complexes tels que le pouvoir infectieux d’un champignon parasite.

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Quand une bactérie répare son ADN endommagé pour s’adapter à son environnement


L’ADN est soumis à de nombreuses contraintes physico-chimiques d’origine intra- ou extra-cellulaire, qui entraînent l’apparition régulières de lésions, y-compris des cassures de l’ADN. Face à cela les bactéries développent des stratégies de réparation qui peuvent avoir des conséquences surprenantes sur la capacité d’adaptation des bactéries à leur environnement. C’est ce que des chercheurs du Laboratoire des Interactions-Plantes-Microorganismes, LIPM (INRAE-CNRS) ont montré dans un article paru le 04 décembre 2018 dans la revue Nucleic Acids Research.

© INRAE

Interviews de doctorants réalisées pour les 40 ans du LIPME

Tessa Acar, équipe Phyllosym

Thi-Bich Luu, équipe SMS

Noe Arroyo-Velez, équipe SIX

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